bonjour
je suis a la recherche d'infos sur les echapements peux tu me dire si tu as des infos sur la societé qui a les outillages de presse ,sur le plan est nommé la ste BEAUPLAT mais apres quelque recherche ,elle n'éxiste plus et aussi sur la méthode de sertissage appelé: moletage.
merci
échapement O320 lycoming
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Philippe Dejean
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Re: échapement O320 lycoming
Bonjour,
En ce qui concerne les échappements, il y a eu de nets progrès depuis les 30 dernières années.
D'abord pour améliorer la puissance des moteurs en voltige, puis pour réduire le bruit, une alternative aux échappements classiques a été développée. Cette alternative se résume à :
- un 4-en-1 (ou deux 3-en-1 pour les 6 cylindres) dont la longueur des pipes permet "l'indépendance" des échappements (les gaz sortants d'un cylindre ne sont pas refoulés par l'onde de pression des gaz sortant d'un autre cylindre) et dont l'accord au sens acoustique du terme crée une dépression à la fin de chaque cycle d'échappement pour chacun des cylindre. Le gain en puissance du moteur au régime de l'accord est dû à la réduction de la contre pression pour le piston qui remonte au point mort haut, mais surtout la réduction de la quantité de gaz brulés qui se mélange aux gaz frais du cycle suivant. Par rapport à un cas défavorable le gain de puissance peut atteindre 15%.
- Quand cela est nécessaire, c'est à dire de plus en plus souvent, les gaz sont ensuite dirigés dans un silencieux qui diminue le bruit de l'échappement. Ce silencieux crée une contre-pression et donc réduit la puissance du moteur, mais cela ne représente qu'une partie (la moitié environ) de l'énergie gagnée par le 4-en-1.
Ces échappements optimisés sont donc plus performants que les échappements originels de nos avions.
Bien sûr, on peut vouloir rester avec le modèle original, mais au moment du remplacement d'un échappement, ou de l'équipement d'un avion neuf, il serait dommage de ne pas envisager les différentes solutions techniques.
En France, Chabord maitrise à la fois le technique des échappements, des silencieux et de la fabrication avec un inconel qui permet de construire des solutions à la fois très performantes et légères.
Sinon, il existe des sociétés qui proposent des kits de pièces en plastique pour réaliser une maquette de son échappement sous son propre capot. Cette maquette est ensuite renvoyée à l'entreprise qui réalise l'échappement en métal, prêt à monter. (Voir aircraft Spruce)
Bien sûr, je n'ai aucun intérêt financier à promouvoir un quelconque fabricant...
Bons Vols
Philippe Dejean
En ce qui concerne le sertissage à la molette (qu'il ne faut pas confondre avec le moletage, qui consiste à usiner ou repousser des stries droites ou croisées sur un cylindre de métal), cette technique existe toujours. Elle est de moins en moins employée pour les échappements avec le développement des différentes techniques de soudage électrique qui ont l'avantage d'assurer l'étanchéité à toutes les températures. En effet, les sertissages de tôles minces résistent mal aux cyclages thermiques importants. (Par contre elle est toujours employée pour les boites de conserves...)clodus777 a écrit : bonjour
Je suis a la recherche d'infos sur les échappements peux tu me dire si tu as des infos sur la societé qui a les outillages de presse, sur le plan est nommé la ste BEAUPLAT mais après quelque recherche, elle n'existe plus et aussi sur la méthode de sertissage appelé: moletage.
Merci
En ce qui concerne les échappements, il y a eu de nets progrès depuis les 30 dernières années.
D'abord pour améliorer la puissance des moteurs en voltige, puis pour réduire le bruit, une alternative aux échappements classiques a été développée. Cette alternative se résume à :
- un 4-en-1 (ou deux 3-en-1 pour les 6 cylindres) dont la longueur des pipes permet "l'indépendance" des échappements (les gaz sortants d'un cylindre ne sont pas refoulés par l'onde de pression des gaz sortant d'un autre cylindre) et dont l'accord au sens acoustique du terme crée une dépression à la fin de chaque cycle d'échappement pour chacun des cylindre. Le gain en puissance du moteur au régime de l'accord est dû à la réduction de la contre pression pour le piston qui remonte au point mort haut, mais surtout la réduction de la quantité de gaz brulés qui se mélange aux gaz frais du cycle suivant. Par rapport à un cas défavorable le gain de puissance peut atteindre 15%.
- Quand cela est nécessaire, c'est à dire de plus en plus souvent, les gaz sont ensuite dirigés dans un silencieux qui diminue le bruit de l'échappement. Ce silencieux crée une contre-pression et donc réduit la puissance du moteur, mais cela ne représente qu'une partie (la moitié environ) de l'énergie gagnée par le 4-en-1.
Ces échappements optimisés sont donc plus performants que les échappements originels de nos avions.
Bien sûr, on peut vouloir rester avec le modèle original, mais au moment du remplacement d'un échappement, ou de l'équipement d'un avion neuf, il serait dommage de ne pas envisager les différentes solutions techniques.
En France, Chabord maitrise à la fois le technique des échappements, des silencieux et de la fabrication avec un inconel qui permet de construire des solutions à la fois très performantes et légères.
Sinon, il existe des sociétés qui proposent des kits de pièces en plastique pour réaliser une maquette de son échappement sous son propre capot. Cette maquette est ensuite renvoyée à l'entreprise qui réalise l'échappement en métal, prêt à monter. (Voir aircraft Spruce)
Bien sûr, je n'ai aucun intérêt financier à promouvoir un quelconque fabricant...
Bons Vols
Philippe Dejean
Les fourmis sont des guêpes comme les autres !