Bonjour,
cp1315 a écrit:
Bonjour
Deux pompes Facet en parallèle ne pourraient elles pas convenir ?
Si le problème est un débit insuffisant, la mise en parallèle de deux pompes peut être la solution...
Attention, si les pompes ne sont pas déjà équipées d'un clapet anti-retour, il peut être nécessaire d'en rajouter pour éviter le risque de "dévirage" d'une pompe en panne - le fluide la fait à tourner à l'envers et la pression et le débit total s'effondrent !
Mais si je comprends bien l'échange ci-dessus, le problème serait plutôt une pression insuffisante qu'un manque de débit. Sous réserve que ce soit possible, il faudrait plutôt placer les pompes en série...
Il peut être éventuellement nécessaire de placer un bout assez long de tuyau assez souple en diamètre entre les deux pour servir de "réservoir d'équilibrage" de la pression intermédiaire. J'ai déjà utilisé l'élasticité de tuyauterie souple de diamètre élevé pour servir de capacité répartie sur un système hydraulique et garantir ainsi la bande passante d'un asservissement à servovalve, ça marchait très bien...
Ceci dit, multiplier les organes, les tuyaux et les interfaces, ça ne va ni dans le sens de la fiabilité ni de la légèreté...
Une solution que je trouve particulièrement élégante est employée couramment sur les modèles réduits et sur certains Cri-Cri. Il s'agit de mettre en pression le réservoir à l'aide de la pression d'échappement.
- ça fonctionne très bien (pour peu que ça soit bien réalisé)
- ça ne pèse que quelques dizaines de grammes,
- c'est complètement automatique,
- ça ne nécessite aucune source d'énergie externe,
- ça remplit le "ciel de bâche" (le volume du réservoir qui ne contient pas - ou plus - d'essence) avec un gaz très pauvre en oxygène, ce qui va dans le sens de la sécurité.
- ça résout le "problème de la mise à l'air libre" (Yapubesoin-cédéjafè !)
Bien sûr, ça nécessite que le réservoir soit assez solide pour supporter une surpression de l'ordre de 20 kilopascals (0,2 bars), mais cette valeur est à rapprocher de la pression exercée par le carburant sur le fond du réservoir :
- 800 kg/m3 (densité de l'essence)
- 90 m/s² (l'accélération de la pesanteur apparente - 9,81 m/s² x 6 (g) x 1,5 coefficient de sécurité)
- 0,3 m (hauteur d'essence dans le réservoir)
Il ne reste plus qu'à appliquer la bonne vieille formule de la pression hydrostatique "Roger H" pour obtenir :
800 x 90 x 0,3 = 21600 pascals (ou 21,6 kPa)
On est donc dans les même ordres de grandeurs et un réservoir bien construit
doit supporter une telle surpression.
Bons Vols
Philippe Dejean