Bonjour,
cp1315 a écrit:
Deux cas de figure en cas de panne du servo après coupure.
- Le servo possède un couple de puissance important, la grande démultiplication des engrenages et un faible bras de levier de la tringlerie de commande ne permet pas au vent relatif de faire bouger le trim, il reste dans sa position.
- Le servo possède un petit couple de puissance, la faible démultiplication des engrenages et un grand bras de levier de la tringlerie de commande permet au vent relatif de ramener le trim au neutre.
Laurent
Parfaitement résumé !
Comme il y a une demi-profondeur de chaque coté du fuselage, il peut être intéressant de mettre 1 petit servo sur un petit compensateur de chaque côté.
(En toute logique, on pourrait utiliser deux voies de commande indépendantes, mais il me semble plus simple de mettre seulement les deux servos en parallèle.)
Si l'un des servos tombe en panne et se met en butée, il est assez improbable que l'autre le fasse également au même moment et dans le même sens. Il reste donc possible de commander au moins partiellement la compensation de l'effet excessif du servo HS avec l'autre avant de couper l'alimentation du tout...
D'autre part, sur un monobloc, on peut utiliser la masse du/des servo(s) comme masse de compensation statique.
Il ne reste plus qu'à faire la même chose sur la direction et coupler ça avec un "gyro" de modèle réduit pour faire un stabilisateur de lacet... Et ramener les partisants du train tricicle vers des machines à train classique "assagies"à l'atterrissage et au décollage.
Je sais, ça choquera les puristes, mais on peut toujours couper le jus à cette fonction pour retrouver la vivacité initiale de l'avion. Et puis ça n'interdit pas aux autres d'apprendre à se servir d'un palonier, bien au contraire puisqu'il leur faudra suivre les mouvements du compensateur.
A suivre...
Bons vols